Rubis’Covoit’ Ligne, les usagers en parlent

Ils utilisent Rubis’Covoit’ Ligne… 

et ils en parlent mieux que nous !

Rubis’Covoit’ Ligne, c’est un service gratuit, solidaire et local de covoiturage qui facilite la vie de nombreux habitants chaque jour. Pour aller travailler, pour ses loisirs ou simplement se déplacer autrement, ils sont nombreux à avoir adopté ce mode de transport convivial.

 

Découvrez 7 témoignages de celles et ceux qui font vivre le service chaque jour.

« J'utilise le service Rubis'Covoit’ Ligne chaque jour de la semaine (ou presque) pour aller travailler, depuis 2 ans et demi maintenant. J'apprécie de pouvoir marcher un peu le matin en sortant de chez moi pour aller à la borne. Les départs de Ceyzériat sont très rapides : j'attends rarement plus de quelques minutes. Et avec le temps il y a des conducteurs qui me connaissent et m'ont déjà emmenée plusieurs fois. Les échanges sont toujours sympas, c'est la surprise du matin : "Avec qui je vais bien discuter cette fois-ci ?!". Au début il n'y avait que des femmes qui s'arrêtaient, et maintenant c'est plutôt mixte. Par contre ces derniers mois ont été plus compliqués à cause des travaux et de la circulation alternée dans le village (Ceyzériat). Soit les gens sont pressés une fois passé le feu et ne s'arrêtent pas, soit ils prennent des routes parallèles et ne passent plus devant la borne... Mais j'ai toujours réussi à partir, je n'ai jamais eu besoin de retourner chez moi prendre ma voiture ! »
Amandine
« J’habite Marboz et je me rends au travail à Bourg. J’ai toujours trouvé dommage de voir toutes ces voitures se suivre le matin, avec un seul conducteur à bord, allant à la même destination. Alors depuis septembre, j’utilise la ligne de covoiturage entre Marboz et Bourg une fois par semaine. Au début, c’était un peu déstabilisant, cela m’a rappelé mes expériences de stop à l’adolescence ! Très vite, j’ai constaté que cela fonctionne très bien le matin, vers 8 h dans le sens aller : l’attente dure environ 3 minutes. En revanche, le retour vers 17h est plus compliqué. La prise en charge est rendue difficile par l’emplacement de la station retour, qui ne capte pas tout le flux vers Marboz, et par la moindre disponibilité des conducteurs, pris par d’autres obligations. Les trajets sont conviviaux, permettant de rencontrer des habitants ou de retrouver des connaissances. Les conducteurs sont toujours très sympathiques. En fait ce sont souvent des conductrices ! Probablement parce que les emplois du centre-ville sont majoritairement occupés par des femmes. Pour améliorer le retour, j’ai créé un groupe WhatsApp d’une cinquantaine d’utilisateurs. Les passagers y signalent leur présence à l’arrêt pour attirer l’attention des conducteurs. Depuis, la situation s’améliore, même si l’attente reste plus longue que le matin. Cette année, je me suis fixé un challenge : réaliser 60 jours de covoiturage, pour bénéficier du forfait mobilité versée par mon employeur. Un bel encouragement pour poursuivre cette initiative ! »
Cédric
« J’avais aperçu les bornes de covoiturage mais j’ai commencé réellement à les utiliser un matin pour aller au travail en partant de Ceyzériat ; ma voiture étant en réparation chez le garagiste ! Arrivée à la borne, petite notice explicative sur le poteau, et choix entre 2 boutons pour indiquer la direction (St Just ou Bourg centre). Extrêmement simple. J’attends quelques minutes seulement et une voiture s’arrête ! Quelques instants plus tard, après un petit brin de causette, j’étais déposée devant l’usine Renault Trucks ! Depuis, j’ai continué à utiliser la borne régulièrement, par plaisir du lien social « éphémère », par convictions personnels (l’ère du « toujours tout seul », dans sa voiture est révolu à mon avis), car finalement je « perds » peu de temps le matin. Le retour est plus incertain. J’anticipe toujours un temps d’attente. De l’usine Renault Trucks, je rejoins la borne à Croix Blanche. Malgré un flux de voitures important, j’attends souvent 20 minutes. Depuis, j’ai partagé mon expérience avec des collègues. Et j’utilise aussi l’application « Blablacar Daily ». Je pense que les bornes de covoiturage sont une excellente opportunité. Beaucoup de personnes ne savent pas qu’il n’y a pas besoin d’inscription préalable. Les messages sur les bornes « covoiturage spontané, sans RDV » vont aider. De mon expérience, ce sont plutôt les femmes qui s’arrêtent. C’est à chaque fois une courte rencontre sympathique. Comme cette personne qui s’est arrêtée un matin en me disant « ce matin, j’ai décidé que je m’arrêtais, je ne suis pas inscrite et je ne sais pas comment ça marche, vous allez m’expliquer ! »
Marie-Aude
« J'habite à une dizaine de kilomètre de Bourg et mes activités de retraité m'amènent souvent à aller en ville. Dans le passé, j'ai beaucoup roulé en voiture. À présent, je fais ma part de la limitation des futures catastrophes. Je connais le principe des lignes de covoiturage depuis longtemps et j'ai été bien content quand la ligne de Ceyzériat a ouvert. Depuis le temps, je pense l'avoir utilisée une centaine de fois, toujours en aller-retour. Je rejoins l'arrêt de Ceyzériat avec mon vélo que je cadenasse comme je peux. À Ceyzériat, je pars toujours en cinq minutes, même en milieu de journée. C'est aussi bien que le métro à Lyon ... incroyable ! Au retour, je pars toujours de Croix blanche et j'attends une dizaine de minutes. Au début, je prenais une grande marge de sécurité parce que j'avais peur d'arriver en retard à destination mais à présent, je prends la ligne comme je prendrais le bus. J'aime la rencontre des personnes sympathiques qui s'arrêtent (bien évidemment, les grognons passent sans s'arrêter !). Je parle souvent avec des gens que je n'aurais jamais croisés dans ma vie courante. Nos discussions sont courtes mais presque toujours enrichissantes. Il est arrivé plusieurs fois que la voiture s'arrête dix minutes à notre point d'arrivée pour finir la discussion. En ville, je me déplace le plus souvent avec un Rubis Vélo. Ça ne me coûte que 30 € d'abonnement annuel. C'est hyper efficace, souvent plus rapide que la voiture, et tous les vélos sont maintenant électriques. »
Jacques
« Sensibilisée aux enjeux de la transition écologique, j'essaie de faire évoluer mes habitudes de transport au quotidien. Pour les déplacements courts j'utilise le vélo, mais les déplacements vers Bourg-en-Bresse restent dangereux en deux-roues. J'ai commencé à tester le service Rubis'covoit en septembre. D'abord pour des activités de loisirs, avec un plan B au cas où. Si l'attente est un peu longue, je sors mon panneau. Rassurée par mes expériences, je décide de rejoindre mon lieu de travail, rue du Lycée les mardis et les jeudis avec Rubis'Covoit. Pour être sûre d'être à l'heure, je prends un abonnement à Rubis vélo (30€ pour l'année) car je ne sais pas à l'avance où mes covoitureurs me déposeront. Je finis donc mes trajets à pied ou à vélo, selon la distance, la météo, l'humeur. Mon temps d'attente moyen à la borne est de 2-3 minutes, dans les 2 sens (Jasseron et Bourg). Mes trajets durent entre 20 et 30mn. C'est environ 10mn de plus qu'avec mon véhicule personnel. Une expérience positive que je vais poursuivre et des échanges très sympathiques avec mes covoitureuses, qui souvent n'hésitent pas à se détourner pour me rapprocher de ma destination. Je précise que j'ai toujours effectué mes trajets avec des femmes, à l'exception d'une fois, lorsqu'un ami s'est arrêté ! »
Lysiane
« J'emprunte la ligne de Jasseron vers Bourg entre un et deux matins par semaine afin de rejoindre mon lieu de travail, et ce, depuis sa mise en place l'été dernier. Je me fais déposer, suivant la destination du/de la conducteur/rice directement au pôle Amédée Mercier ou aux stations Rubis Vélo à l'arrêt Centre Nautique ou Alimentec. Mon trajet dure entre 20 et 35 minutes de mon domicile au travail. Le temps d'attente à la borne en semaine entre 7h50 et 8h20 est tellement court que les conducteurs/trices me disent tous sans exception qu'ils pensent que le système ne fonctionne pas car il n'y a jamais personne qui patiente. J'aime les rencontres que le covoiturage occasionne et la gentillesse des conducteurs/trices. J'apprécie le fait de ne pas prendre de rendez-vous pour covoiturer et de pouvoir m'intégrer dans des trajets qui se feraient sans moi quoiqu'il arrive ».
Perrine
« Salut tout le monde, c’est Jiki, la mascotte officielle (et incontestée) de la JL Bourg ! Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler de mes cascades en bord de terrain ni de mes high-fives enflammés, mais d’un truc qui me facilite la vie entre deux matchs : le covoiturage ! C’est mon ami King Zeko qui m’a fait découvrir le service Rubis’Covoit’ Ligne. Depuis, c’est devenu mon petit plaisir du week-end ! Je l’utilise surtout pour mes loisirs, genre aller piquer une tête à Carré d’Eau (ne riez pas, je suis plus élégant dans l’eau que sur un parquet après une glissade involontaire…). Le gros avantage ? C’est super pratique et convivial ! Moi qui ne suis pas le plus bavard (difficile de parler avec un sourire figé en permanence), j’adore partager la route avec des conducteurs sympas. Bon, certains sont un peu surpris de voir une mascotte géante monter dans leur voiture, mais après quelques kilomètres, ils s’y font (ou alors ils font semblant, par politesse). J’ai même fait quelques belles rencontres et trouvé des copains de covoiturage réguliers ! Et puis, soyons honnêtes, c’est aussi un bon moyen d’éviter les embouteillages tout en faisant un geste pour la planète. Alors si vous hésitez encore à tester Rubis’Covoit’ Ligne, foncez ! Que ce soit pour aller travailler, faire du sport ou simplement bouger sans stress, c’est l’option idéale. À très vite sur la route (ou au bord du terrain) ! »
Jiki

Et vous ? Prêt à tester le service?